Le procureur de la République annonce la découverte d’un quatrième cas de mutilation sur un cheval depuis la mi-août dans le Jura : lundi soir, des blessures ont été constatées sur un cheval à Courlans. Toutefois, la thèse de l’accident n’est pas encore totalement écartée.
(AFP)
Le procureur de la République annonce la découverte d’un quatrième cas de mutilation sur un cheval depuis la mi-août dans le Jura : lundi soir, des blessures ont été constatées sur un cheval à Courlans. Toutefois, la thèse de l’accident n’est pas encore totalement écartée.
Le parquet de Lons-le-Saunier a annoncé, ce mardi 25 août, avoir lancé un appel à témoins après un nouveau cas de cheval mutilé, le quatrième dans le Jura, alors que ces attaques se multiplient ailleurs en France. “J’appelle toute personne susceptible de fournir des informations sur des faits s’étant déroulés dans le (département) et pouvant permettre de mettre un terme à ces actes barbares (…) à apporter leur témoignage à la gendarmerie en appelant le 0800 00 47 12″, a indiqué dans un communiqué le procureur de la République, Lionel Pascal.
“J’invite les propriétaires et gardiens de chevaux (du Jura) à une grande vigilance et à procéder à un examen régulier de leurs chevaux, ceux-ci ayant pu être victimes de tentatives d’agression qui n’auront laissé que de faibles traces”, a-t-il ajouté.
Cet appel intervient après un quatrième cas de mutilation sur un cheval depuis la mi-août dans le Jura : lundi soir, des blessures ont été constatées sur un cheval à Courlans, selon le communiqué.
“Le mode opératoire est similaire” à celui constaté ce week-end près de Saint-Claude sur deux juments blessées aux parties génitales, selon la même source.
Des blessures ont également été constatées lundi soir sur un autre cheval, mais la thèse accidentelle ne peut pas encore être écartée et “des vérifications sont en cours”, selon le communiqué.
Au total, en une dizaine de jours, quatre chevaux ont fait l’objet d’attaques dans le département, la première ayant eu lieu mi-août à Thoria, où une jument avait été retrouvée morte et mutilée.
La section de recherches de la gendarmerie de Besançon est “saisie de chacune des enquêtes des chefs d’actes de cruauté sur animal domestique”, en lien avec les brigades de Lons-le-Saunier et Saint-Claude et l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et la santé publique, ajoute le communiqué du parquet.