Privilégier les produits locaux, la consigne n’est pas réservée à l’alimentation. Les pouvoirs publics publient un guide du consommer local aussi en matière de transports.
Privilégier les produits locaux, la consigne n’est pas réservée à l’alimentation. Les pouvoirs publics publient un guide du consommer local aussi en matière de transports.
Pour les pouvoirs publics, il est nécessaire de conserver une relation saine entre les chargeurs et les entreprises de transport. « Chaque acteur dispose d’un rôle capital dans le fonctionnement du pays et de son économie », souligne la préfecture régionale. Un guide de bonnes pratiques à l’attention des entreprises et des salariés du transport routier de marchandises a donc été élaboré conjointement par les organisations professionnelles et les organisations syndicales du secteur des transports routiers afin d’améliorer les relations avec les chargeurs (à télécharger ci-dessous).
« Ce guide doit servir de document de référence tant pour les chargeurs que pour les transporteurs. Par ailleurs, au vu du constat lié au développement des fraudes en matière de cabotage lors de la crise, l’un des leviers pour faire respecter les règles liées au cabotage et plus généralement liées à l’accès à la profession de transporteur routier consiste à sensibiliser les chargeurs locaux et les commissionnaires de transport sur les règles du cabotage et leurs obligations », poursuivent les services de l’État. Tout d’abord, la profession de transporteur routier de marchandises est exercée par une entreprise commerciale spécialisée dans le transport de marchandises et cette profession est réglementée. Dans ce cadre, le donneur d’ordre doit s’assurer, préalablement à la conclusion du contrat avec une entreprise à laquelle il a fait appel pour exécuter son contrat de transport, que l’entreprise est bien habilitée à exercer l’activité demandée.
Pédagogie
En matière de cabotage, l’entreprise donneur d’ordres doit vérifier que les véhicules qui réalisent les transports qu’elle commande n’effectuent pas plus de trois opérations de cabotage par période de sept jours. Elle doit par ailleurs constater que le cabotage reste bien une activité temporaire pour l’entreprise de transport qu’elle mandate. « Une aspiration au circuit court, à la relocalisation des activités, à une moindre dépendance de producteurs très éloignés de nos frontières se fait aujourd’hui ressentir. Cette aspiration doit s’accompagner d’une acceptation de l’évolution des prix d’un certain nombre de services. Sur le secteur des transports, comme sur tous les autres secteurs, un travail de pédagogie est à construire à destination des différents utilisateurs de produits et de services », conclut la préfecture.