La maison d’arrêt de Vesoul, en Haute-Saône, a été le théâtre d’un suicide, dans la nuit de jeudi à vendredi. Un détenu âgé de 48 ans a mis fin à ses jours.
(AFP)
La maison d’arrêt de Vesoul, en Haute-Saône, a été le théâtre d’un suicide, dans la nuit de jeudi à vendredi. Un détenu âgé de 48 ans a mis fin à ses jours. Il avait été présenté en comparution immédiate, le jeudi matin.
Un détenu de 48 ans s’est suicidé en se pendant avec des draps dans sa cellule de la maison d’arrêt de Vesoul dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès du parquet de la ville. Le corps de l’homme a été découvert par un surveillant lors d’une ronde et il n’a pas pu être réanimé malgré l’intervention des secours, a précisé le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, lors d’une conférence de presse.
Une lettre à destination de sa famille expliquant son geste a été retrouvée dans sa cellule. Le détenu avait été présenté jeudi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Vesoul pour des faits de conduite sous l’emprise de l’alcool, outrages, dégradations et menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique. Il avait déjà été condamné à huit reprises pour des faits similaires.
Il avait demandé un délai pour préparer sa défense et avait été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt. Le quadragénaire a été incarcéré seul dans sa cellule à cause de l’épidémie de covid-19, alors que les nouveaux détenus sont généralement placés avec un compagnon de cellule durant la première semaine, a noté Emmanuel Dupic.
Dépressif et fragile psychologiquement, ce père de deux enfants bénéficiait d’un suivi psychiatrique. Les autorités pénitentiaires avaient pris en compte son état en augmentant le nombre de rondes pour vérifier qu’il allait bien. Aucun suicide n’avait eu lieu à la maison d’arrêt de Vesoul depuis au moins dix ans.