(AFP)
Cet homme né en 1989 et résidant à Belfort a été condamné mardi pour harcèlement moral à quatre mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende. Il devra également verser à la mère de Lina, Fanny Groll, 2.500 euros au titre du préjudice moral et 3.000 euros pour les frais de justice. Dans des vidéos postées sur sa chaîne Youtube, le trentenaire « prétendait que Fanny Groll entretenait une relation avec le petit ami de sa fille et qu’elle était responsable de l’enlèvement de sa fille », a déclaré à l’AFP l’avocat de Mme Groll, Matthieu Airoldi. Fanny Groll « est très satisfaite de la décision et soulagée que la justice soit rendue », a souligné son avocat.
Il a précisé que « l’intégralité des fonds sera reversée à l’association Les bonnes étoiles de Lina ». Cette association créée par la mère de Lina a notamment pour but de lutter contre le cyberharcèlement.
Six mois après la disparition de sa fille de 15 ans en septembre 2023 alors qu’elle marchait le long d’une route du Bas-Rhin, sa mère Fanny Groll avait dénoncé le cyberharcèlement dont elle était la cible. « Depuis le départ, c’est une horreur, je n’ai même plus de mots tellement c’est un acharnement, tellement tout et n’importe quoi est dit partout », avait témoigné Mme Groll lors d’une conférence de presse.
En octobre 2024, le corps de Lina avait été retrouvé dans un cours d’eau à Sermoise-sur-Loire, dans la Nièvre, à près de 500 kilomètres du lieu de sa disparition. Le principal suspect identifié, Samuel Gonin, s’était suicidé début juillet 2024 chez lui à Besançon, avant la découverte du corps de Lina.