Les sites concernés seraient ceux de Sochaux (180 ruptures conventionnelles), Mulhouse (177) et les sites de région parisienne (162 à Vélizy, 149 au pôle tertiaire de Poissy, 138 au site industriel de Poissy et 113 à La Garenne-Colombes).
La politique d’emploi 2018 de PSA, qui comprend une rupture conventionnelle collective pour 1300 personnes et autant d’embauches, a été officiellement validée vendredi par cinq syndicats sur six, a-t-on appris de sources concordantes.
Les organisations FO, CFE-CGC, CFDT, CFTC et GSEA, totalisant près de 78% des voix, ont signé le projet de rupture conventionnelle collective (RCC), a annoncé la direction dans un communiqué. Seule la CGT (19,6%) s’y est opposée.
Le comité central d’entreprise (CCE) a parallèlement examiné l’ensemble des mesures « d’adaptation des emplois et des compétences » pour 2018.
2000 jeunes en apprentissage
Côté arrivées, PSA a confirmé vouloir embaucher plus de 1300 CDI et accueillir au moins 2000 jeunes en apprentissage, en plus des plus de 6000 mobilités internes prévues. Côté départs volontaires, la direction a livré une hypothétique ventilation des 900 congés seniors et 1300 ruptures conventionnelles collectives prévus. Pour le premier dispositif, qui permet à des seniors de cesser le travail à deux ou trois ans de la retraite, tout en conservant 70% du salaire brut, le groupe anticipe principalement des départs au pôle tertiaire de Poissy (130), à Sochaux Belchamp (125), Mulhouse (100), Vélizy (92) et sur le site industriel de Poissy (72), d’après un document interne.
Concernant la RCC, les « prévisions de départs (…) purement indicatives » fournies par site s’orientent en priorité vers Sochaux (180), Mulhouse (177) et les sites de région parisienne (162 à Vélizy, 149 au pôle tertiaire de Poissy, 138 au site industriel de Poissy et 113 à La Garenne-Colombes), selon un second document. Au CCE, les élus CFDT ont voté contre la rupture conventionnelle collective. Cela va faire partir « des salariés dont PSA n’a plus besoin » et qui vont « aller directement chez Pôle emploi », alors qu’avant, leur départ était conditionné à un « projet viable », a justifié l’un d’eux.
« La R&D de région parisienne sera très touchée » avec 719 départs anticipés, congés seniors et RCC confondus, a relevé Jean-Pierre Mercier (CGT), en référence à Carrières-sous-Poissy, Poissy (tertiaire), La Garenne-Colombes et Vélizy.
L’accord signé vendredi prévoit notamment une prime supplémentaire équivalente à 4 mois de salaire brut pour les candidats au départ en région parisienne.
(AFP)