« Nous portons un jugement assez sévère sur la politique d’investissement qui fut celle de votre mandat. Quand vous étiez candidat, vous dénonciez la dette exorbitante. Dans les masses, vous l’avez diminué de 4 % », s’insurge Bastien Faudot, à l’occasion du conseil municipal, le 25 septembre. Et de dénoncer la dette du Grand Belfort, passée de 21 à 45 millions d’euros. Comme Samia Jaber, il pointe du doigt les transferts de compétences entre les deux collectivités. Les deux blocs réunis, la dette passe de 92 à 113 millions d’euros. Damien Meslot répond qu’il y a 10 millions d’euros en moins de dotation de l’État. « Sans dix millions d’économies, il y aurait 10 millions d’euros de dette en plus », explique-t-il. « En réalité, nous avons donc fait 13 millions d’économie », calcule-t-il, rappelant qu’on promettait à sa majorité la faillite. « Nous avons bien géré la ville et bien géré l’agglo. » Concernant la dette de l’agglomération, il précise que 9 millions d’euros sont hérités de la construction du conservatoire, un projet lancé par la précédente majorité. Il note également que 13 millions d’euros concernent la nouvelle piscine et que 6 millions d’euros sont issus du rachat des parts départementales de la société d’économie mixte Tandem, une obligation légale. Et de préciser que ces transferts de charge ont été voté
- 2014 : 71,79 millions d’euros de dette
- 2015 : 69,33 millions d’euros de dette
- 2016 : 70,07 millions d’euros de dette
- 2017 : 69,47 millions d’euros de dette
- 2018 : 68,74 millions d’euros de dette