À la suite du mouvement de grève observé en fin de semaine à l’Ehpad Maison-Blanche de Beaucourt, le sénateur Cédric Perrin réagit. « Il est aujourd’hui demandé aux équipes soignantes – tant en milieu hospitalier que dans les EHPAD – de faire plus avec bien moins de moyens. Alors que l’espérance de vie s’accroît et, avec elle le besoin de soins, la place que nous souhaitons donner à la prise en charge des patients et de nos aînés doit être essentielle. Il y a donc aujourd’hui une réelle nécessité de mettre les moyens financiers nécessaires afin d’assurer, tant en amont avec le maintien à domicile et les EHPAD qu’en aval avec les hôpitaux, la meilleure prise en charge possible des patients », déclare-t-il dans un communiqué. Il dit avoir été alerté à plusieurs reprises par le personnel médical et paramédical de l’hôpital Nord-Franche-Comté et des Ehpad du département. Il dit avoir alerté à plusieurs reprises, notamment la ministre, sur ce sujet : manque de lits, d’effectifs, conditions de travail fortement dégradées, absence de reconnaissance du statut et absence de revalorisation salariale. « Une fois encore le Gouvernement, à travers des mesures proposées pour les services d’urgence uniquement, ne tient pas compte des réelles revendications du milieu hospitalier et des Ehpad, à savoir exercer dans de bonnes conditions leur travail », dénonce-t-il. Et il invite : « Cela ne peut se traduire autrement que par le recrutement d’effectifs supplémentaires, l’augmentation du nombre de lits pour l’HNFC et une véritable revalorisation salariale pour toutes les professions médicales et paramédicales qui souffrent d’un grave manque d’attractivité alors qu’elles doivent être amenées à se développer à l’avenir. » Le sénateur promet d’être vigilant lors de l’examen, au Sénat, du projet de loi du financement de la sécurité sociale.
PMA : l’inquiétude croissante des élus face aux départs et à la pénurie de médecins généralistes
Dans le pays de Montbéliard, les élus s’alarment, après le départ de trois médecins de Pont-de-Roide vers Anteuil. Ce problème, pour eux, est plus vaste. C’est celui d’une pénurie médicale qui ne cesse de s’accroître alors que 52% des médecins de l’agglomération ont plus de 55 ans.
- Publié le 2.05.2024
- Eva Chibane