L’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté est remontée ! Et le fait savoir. Le début de ce second confinement ne lui plait guère et elle rappelle les enjeux. « L’ARS déplore qu’en ce deuxième jour de confinement, le débat public soit presque exclusivement saturé de polémiques consternantes à la faveur de quelques arrêtés municipaux manifestement aussi clientélistes qu’illégaux, au risque de perdre de vue l’enjeu vital que constitue la réussite du confinement », écrit-elle. Elle remarque que les fermetures ne sont pas faites « dans une logique de sanction à leur égard, ni de stigmatisation de leurs activités mais dans l’objectif de réduire drastiquement toutes les occasions de contacts propices aux contaminations ». L’ARS en appelle « au sens des responsabilités » de chacun et « invite les auteurs d’arrêtés municipaux visant à affaiblir la portée du confinement, à se ressaisir ». Plusieurs maires, dont celui d’Audincourt, Martial Bourquin, ont pris des arrêtés autorisant l’ouverture de tous les commerces de proximité, même non-essentiel. « Alors que la vague de malades ne fait que commencer à déferler sur les hôpitaux de la région, toute mesure de nature à fragiliser le respect du confinement augmentera l’ampleur de cette vague. Ce sont des milliers de vies qui sont en jeu dans notre région », termine l’ARS.
Doctolib : dans le Territoire de Belfort, les délais de rendez-vous deux fois plus longs qu’ailleurs en France
La moitié des rendez-vous de généralistes sont obtenus en moins de trois jours, selon une étude réalisée par la plateforme en ligne Doctolib et la fondation Jean Jaurès qui place ces praticiens largement en tête pour le délai d’accessibilité. Ils cachent toutefois des disparités. Le Territoire de Belfort est cité en exemple des départements rencontrant des difficultés.
- Publié le 24.04.2024
- La Rédaction