« Le compte n’y est pas. » Le Parti communiste français n’est pas satisfait de la venue de Bruno Le Maire à Belfort ce lundi. « Ce ne sont pas quelques annonces d’investissement public dans l’aéronautique, conditionné à la participation de GE, ou la mise en place d’un comité de suivi du plan de suppressions massives d’emplois industriels, qui sauraient répondre au défi que GE pose au Territoire de Belfort et au pays tout entier », tance le parti dans un communiqué, envoyé ce mardi en fin d’après-midi. Le communiqué reprend de nombreux arguments de l’intersyndical : il n’y a pas de problème de marché ; un « essor » du secteur est attendu avec le développement du renouvelable ; les bénéfices sont localisés en Suisse. Et de souligner : « Elle n’a pas de problème de compétitivité : 30 % des coûts de fabrication sont déduis par le biais du CICE », avance le parti. Ce dernier invite le gouvernement à engager un « rapport de force », notamment via les commandes publiques. La section locale du Parti communiste appelle « à faire monter la pression et [à] engager la mobilisation de l’ensemble du Territoire et de l’Aire urbaine », pour défendre « l’outil industriel », « les compétences », et « les savoir-faire ». Il appelle de ses vœux à ce qu’aucune suppression de poste ne soit faite. Le parti communiste français vient également de lancer une pétition pour constituer un « comité de défense de la turbine à gaz, large, ouvert, citoyen ». Ils ont aussi créé une page Facebook pour défendre la turbine à gaz.
Rachat du nucléaire de GE : c’est dorénavant “une question d’Etat à Etat”, selon EDF
Le rachat de la branche nucléaire de General Electric (GE) par EDF, qui tarde à se concrétiser, ne bute plus sur des questions financières, mais sur des considérations géopolitiques, a déclaré mercredi un cadre de l'énergéticien français lors d'une conférence de presse à Dijon.
- Publié le 27.03.2024
- Thibault Quartier