Pour affronter la 2e vague de la covid-19, les établissements hospitaliers sont obligés de s’adapter. Des déprogrammations d’activités non urgentes ont été demandé « pour permettre de prendre en charge le grand nombre de patients gravement atteints de la Covid-19 amenés à être hospitalisés dans les jours qui viennent ». « Ces déprogrammations relèvent de décisions médicales individuelles : elles reposent pour chaque patient sur une évaluation du risque de perte de chance par son médecin », insiste l’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué de presse. Celle-ci insiste pour dire que les patients ne doivent pas être à l’initiative de déprogrammer eux-mêmes leurs soins. « La continuité des soins médicaux et paramédicaux est indispensable et ne peut être remise en cause que par un médecin qui évalue la situation de chaque patient », insiste l’ARS. « Les URPS (Unions régionales des professionnels de santé) médecins libéraux, infirmiers libéraux, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, orthophonistes, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, biologistes, orthoptistes ainsi que les Conseils régionaux de l’Ordre des médecins, des chirurgiens-dentistes, des masseurs kinésithérapeutes, des infirmiers, des pédicures-podologues, des pharmaciens d’officine, le Conseil interrégional de l’ordre des sages-femmes, la Fédération hospitalière de France (FHF), la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) et la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP) se joignent à l’ARS pour inviter les patients à honorer leurs rendez-vous médicaux et paramédicaux, en ville comme à l’hôpital, et à poursuivre leur suivi médical pendant toute la période de confinement », termine l’ARS.
Doctolib : dans le Territoire de Belfort, les délais de rendez-vous deux fois plus longs qu’ailleurs en France
La moitié des rendez-vous de généralistes sont obtenus en moins de trois jours, selon une étude réalisée par la plateforme en ligne Doctolib et la fondation Jean Jaurès qui place ces praticiens largement en tête pour le délai d’accessibilité. Ils cachent toutefois des disparités. Le Territoire de Belfort est cité en exemple des départements rencontrant des difficultés.
- Publié le 24.04.2024
- La Rédaction