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General Electric : consternation unanime chez les politiques

Les réactions politiques se multiplient face aux annonces de General Electric, prévoyant un plan social de 764 suppressions d’emplois, dont 89 à Belfort dans la branche Hydro, dévoilées ce mercredi matin par le quotidien Libération, 89 de ces suppressions d’emploi sont annoncées à Belfort.

Damien Meslot (LR), maire de Belfort : “Je suis consterné. Ces décisions sont inadmissibles. Si nous laissons faire, c’est le démantèlement du site GE de Belfort qui va être mis en œuvre par la direction” s’emporte Damien Meslot. “Pour GE Energy Products (filière gaz), la direction s’est engagée, en signant un accord le 21 octobre dernier, à mettre en place un véritable projet industriel en échange d’un plan de réduction des coûts. Cet accord prévoyait le maintien de certaines activités jusqu’à mise en œuvre du projet industriel du site. Cela permettait de maintenir le savoir-faire et les compétences à Belfort. Les salariés ont tenu leurs engagements en faisant des efforts considérables. En revanche, la direction ralenti tout investissement, ne donne aucune garantie quant au projet industriel et décide de délocaliser des activités en Hongrie. En ce qui concerne GE Power System (filière vapeur charbon / nucléaire), 200 emplois ont déjà été discrètement supprimés dans le cadre de départs volontaires, en parallèle du PSE dans la filière gaz. Aujourd’hui, je crains que cette activité soit menacée par le suppression d’environ 150 postes.” Dans son communiqué, le maire de Belfort rappelle que “à Belfort, ce sont plus de 940 emplois qui ont été supprimés sur les 4 300 que comptait le site”. L’élu se tourne aujourd’hui vers l’Elysée : “J’en appelle au Président de la République, Emmanuel Macron, qui fut à l’origine de la vente des activités Énergie d’Alstom à GE lorsqu’il était ministre de l’Économie et dont l’ancien conseiller industriel est désormais directeur général de GE France. Le Président de la République doit intervenir avec vigueur afin d’éviter un désastre industriel et social, ainsi que pour sauvegarder la souveraineté de la France. L’État a les moyens de faire pression sur le groupe, de lui faire respecter les accords qu’il a signés avec les organisations syndicales et le gouvernement”

Parti communiste français : “De nouvelles suppressions massives d’emplois sont annoncées dans la branche Energies Renouvelables de General Electric, touchant principalement la production d’énergie hydraulique et des réseaux électriques. Si nous attendons la communication officielle des syndicats de salariés pour connaître l’ampleur exacte de ce plan, les plus grandes inquiétudes sont de mise sur le devenir de la branche Hydro à Belfort mais aussi en France. Belfort développe l’alternateur qui accompagne la turbine hydraulique, en fournissant des équipements neufs mais aussi en réalisant des réhabilitations qui nécessitent des connaissances acquises sur le très long terme. En se privant de compétences indispensables aux différents services fournis, en segmentant un peu plus la filière hydraulique au nom d’une profitabilité immédiate de l’activité, General Electric met en danger la maîtrise française et européenne d’un secteur stratégique des sources renouvelables, faisant la preuve une nouvelle fois que la logique d’accumulation propre au capital est incompatible avec un développement industriel au service des besoins humains et de la planète. On ne peut plus laisser faire. Les exigences citoyennes fortes et légitimes en faveur de la transition énergétique doivent obtenir des réponses concrètes, des actes forts. Le Parti Communiste propose une réappropriation publique et sociale des équipements industriels de la fourniture d’électricité, impliquant à la fois une intervention financière de la Banque Publique d’Investissement (BPI) et un contrôle par les salariés de l’utilisation des financements et des richesses produites dans l’entreprise. Il est en campagne pour faire grandir cette perspective politique dans la population, en faisant signer à Belfort et ailleurs en France une pétition « Pas d’électricité sans industrie, pas de choix citoyen sans maîtrise industrielle ». Les leviers politiques existent pour faire plier General Electric, lié à la France par des engagements forts.”

Florian Bouquet (LR), président du conseil départemental : « C’est un nouveau manquement à la parole donnée. Depuis de trop nombreuses années, la direction de General Electric ment à l’ensemble des salariés et aux élus. A aucun moment, elle n’agit pour tenir ses engagements. Je ne laisserai pas démanteler le bassin d’emplois du Territoire de Belfort au profit d’actionnaires américains. Compte tenu de la gravité de cette situation qui touche tout un territoire dont l’histoire et le savoir-faire industriels sont reconnus au niveau national et international, j’appelle solennellement le Président de la République, Emmanuel Macron à se saisir de ce dossier hautement sensible et à intervenir auprès de son ancien conseiller économique, Hugh Bailey, aujourd’hui Président de General Electric France. Monsieur le Président, la situation est grave. Il est de votre devoir et de votre responsabilité de vous investir personnellement dans ce dossier pour éviter un désastre industriel et social, préserver le savoir-faire de notre industrie et celui de notre indépendance énergétique. »

Marie-Guite Dufay (PS), présidente du conseil régional Bourgogne-Franche-Comté : « Cette décision est incompréhensible mais confirme la stratégie du groupe américain qui n’est aujourd’hui plus dissimulée : démanteler toutes les activités d’Alstom. Brique par brique le groupe américain tue les savoir-faire et les compétences qui font la fierté et l’excellence de notre industrie. Ce désengagement ne présage rien de positif pour les autres activités du groupe présentes dans le Nord Franche-Comté. Les accords d’octobre dernier n’aboutiront sans doute jamais. Il ne faut plus compter sur GE pour diversifier et investir dans le site de Belfort et Bourogne », commente Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté. « Ces délocalisations d’activités stratégiques vers la Chine, l’Inde ou la Turquie mettent en péril l’avenir industriel de la France et de son autonomie énergétique. Un avenir industriel est pourtant possible à Belfort », conclut-elle.

Cédric Perrin (LR), sénateur du Territoire de Belfort : « C’est un coup de massue qui est porté aux salariés de GE Belfort mais également un nouveau manquement à la parole donnée. Le 27 mai dernier, devant la représentation nationale, en séance publique au Sénat, je dénonçais la passivité du Gouvernement face aux annonces déjà très inquiétantes de GE (pressions sur ses fournisseurs, programme de délocalisation de l’ingénierie, etc.). Quatre mois plus tard, nos craintes se confirment sans que l’État ne réagisse alors qu’il se targue de vouloir sauver l’appareil productif français. Les remises en causes systématiques des engagements des dirigeants de GE ont désormais trop durées. Il est inenvisageable de laisser notre histoire industrielle et notre savoir-faire être mis à mal au profit d’actionnaires américains. »

Bastien Faudot (GRS), conseiller municipal d’opposition à Belfort : «Moins d’un an après le premier plan de licenciement, la multinationale GE poursuit sa stratégie de liquidation : hier le gaz, aujourd’hui l’hydro et le renouvelable… l’ensemble des secteurs sont progressivement touchés. Tous les libéraux qui dès 2014, ont soutenu la vente sans conditions de notre fleuron Alstom à General Electric auront des comptes à rendre. La responsabilité d’Emmanuel Macron, mais aussi celle de Damien Meslot, qui a aveuglément acquiescé le démantèlement d’Alstom, est engagée. Absence de vision, naïveté, incompétence : nous en payons aujourd’hui le prix fort. Non seulement la France est désarmée car elle ne détient plus de capital dans le secteur vital de la production d’énergie, mais aujourd’hui, elle assiste, impuissante, à la disparition des emplois et des savoir-faire. Au niveau national, il est urgent que l’Etat prenne la main, investisse sans compter et rassemble les capitaines d’industrie pour qui le patriotisme économique veut dire quelque chose afin de reconstruire un acteur national dans cette filière, notamment en sauvegardant nos compétences en matière de nucléaire qui pourraient être demain les prochaines sur la liste de GE. À Belfort, il est temps que le maire prenne le dossier industriel à bras le corps plutôt que de faire miroiter des emplois fantômes sur les plateformes logistiques de l’Aeroparc.»

Denis Sommer (LREM°, député du Doubs : “À travers notre capacité à produire des outils industriels pour l’énergie renouvelable se jouent notre souveraineté et notre engagement dans la transition écologique. A l’heure ou l’état s’engage fortement sur ces sujets avec le plan de relance, la décision de General Electric se situe absolument à contre-courant et pose un réel problème en matière de souveraineté. Au niveau territorial, la décision apparaît comme la continuité d’un dépeçage progressif du site de Belfort, ce qui montre que les engagements ne sont pas tenus. Cela n’est pas acceptable.L’entreprise américaine connaît de réelles difficultés financières et explique sa décision de ce fait, en ajoutant que la «dynamique du marché est[aujourd’hui] complexe». Il existe, pour faire face à une période difficile,des solutions alternatives à cette restructuration d’ampleur. Notamment, la direction pourrait faire le choix de solliciter le dispositif d’activité partielle de longue durée, que nous avons mis en place pour répondre aux effets de la crise sanitaire. Cela permettrait de garder l’appareil de production en France, le temps de retrouver des jours meilleurs. Si l’entreprise ne souhaite pas s’engager dans cette voie-là, alors cela accréditerait la thèse selon laquelle General Electric poursuivrait l’objectif de délocaliser de manière déguisée ses activités et se désengagerait de plus en plus de sa présence en France et en Europe. Quitte à démanteler progressivement des sites industriels d’envergure internationale et nécessaires à notre maîtrise industrielle sur des secteurs aussi stratégiques. Auquel cas, il est nécessaire de réagir,y compris depuis le plus haut sommet de l’État, pour envisager de nouvelles sanctions et prendre à bras le corps l’impératif qui est le nôtre, au niveau national et au niveau européen, de poursuivre et diversifier nos capacités de productions reliées aux énergies renouvelables. Avec ou sans General Electric. Le Gouvernement est totalement mobilisé sur le sujet. Mais nous sommes en face d’une entreprise américaine et indirectement d’un État qui poursuit sa propre stratégie. Les enjeux étant considérables, je suis favorable à ce que le Président de la République intervienne et prenne attache avec ses interlocuteurs au plus haut niveau. Par ailleurs, afin de permettre à l’entreprise de s’exprimer à ce sujet,je proposerai au Président de la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale, Roland Lescure, de convoquer la direction de General Electric à une audition dans la prochaine période. Il est essentiel que la représentation nationale s’empare de ce sujet et qu’un débat puisse avoir lieu”.

Samia Jaber, conseillère municipale d’opposition à Belfort, et conseillère départementale : Depuis 2014 GE engage des plans successifs de suppression et de délocalisation d’emplois, Belfort en a fait largement les frais au point où la capacité de production et le maintien d’un seuil critique peuvent aujourd’hui se poser. Tout cela ajouté au non- respect des accords signés, à l’absence d’investissement dans un projet industriel alternatif, doivent nous interroger sur l’avenir de GE à Belfort. Si les annonces faites à Bercy la semaine dernières sont confirmées, à savoir un abandon total par GE de son activité d’intégration de centrale électrique pour se concentrer uniquement sur la fabrication de machines (Turbines et alternateurs), ce sera la fin pour Belfort. La moitié des effectifs de Belfort tout secteur confondu (Gaz, vapeur, renouvelable…) sera impactée. Ce qui signifie non seulement de nouvelles suppressions de poste mais également une perte d’un savoir-faire local unique, l’abandon pour la France d’un secteur d’activité stratégique celui de l’assemblage de centrales électriques. Quand on connaît la concurrence interne à GE entre ses différents sites de production des turbines, la recherche permanente de réduction des coûts salariaux l’avenir de l’activité de production qui subsisterait à Belfort est plus que menacé.

Nous n’avons jamais cru aux promesses de GE, L’Etat a choisi de contractualisé avec le groupe, à lui de faire respecter les accords, devant la justice s’il le faut. Sa responsabilité est largement engagée dans ce désastre. Les élus locaux doivent eux aussi défendre les intérêts du territoire en responsabilité avec fermeté en étant force de propositions, la valse des courriers n’y suffira pas.

Il y a urgence à construire une alternative avec ou sans GE et nous en avons les moyens !

Nous devons avec l’Etat et l’ensemble des acteurs locaux mettre rapidement sur les rails un projet industriel qui préserve nos savoir-faire mais prépare aussi l’avenir. Un projet pour maintenir l’activité industrielle actuelle, un projet qu’il nous faut orienter vers les solutions et les systèmes énergétiques de demain en réunissant, aux côtés de GE ou pas, de nouveaux acteurs industriels.  Cela inclut évidemment l’hydrogène, et nous avons localement, nous le savons, tous les atouts pour créer dans le Nord FC un véritable cluster autour des nouvelles énergies décarbonées, pour passer de l’expérimentation en laboratoire à une véritable filière de la production et de l’utilisation d’hydrogène. Ceci ne pourra se faire sans les savoir-faire détenus par GE, aujourd’hui menacés qu’il nous faut absolument sauvegarder.

Cela nécessite un partenariat de tous les acteurs publics et privés, un projet global, lisible à l’échelle du NFC qui réunisse les initiatives isolées et toutes les énergies. Le plan de relance national et régional, les 50 millions du fond Maugis, sont des leviers non négligeables pour réussir cette transition pour Belfort et pour la France. Ces fonds nous pouvons y prétendre à condition d’être nous-même force de proposition“.

Selim Guemazi et Anne-Sophie Couturier (GRS Aire urbaine) : Le florilège des réactions à droite après l’annonce d’un plan social touchant à nouveau le site de Belfort souligne l’impuissance des élus face à la puissance économique de la multinationale américaine mais elle révèle surtout l’allégeance définitive de la droite locale et des parlementaires au Président Macron. De MM. Meslot et Perrin à MM. Grudler et Zumkeller, tous en appellent désormais à l’intervention rapide du Président et de son gouvernement.
M. Meslot aura inauguré son premier mandat avec une annonce de 1000 emplois grâce au rachat d’Alstom par GE voulu par le ministre de l’économie Emmanuel Macron. Il inaugure son second mandat avec le bilan catastrophique de 1000 licenciements en 6 ans à Belfort sans aucune création d’emploi. Aujourd’hui, comme en 2014, le maire de Belfort appelle à l’aide Emmanuel Macron, devenu président, avec les parlementaires LR, député et sénateur, mais cette fois-ci pour sauver les derniers emplois industriels du site GE.
Belfort devient le symbole d’une défaite nationale, industrielle et politique, celle de l’impuissance démocratique face à une économie mondialisée libérée des contraintes sociales. Une défaite menée de bout en bout par Emmanuel Macron et Damien Meslot.”

Christophe Grudler, député européen (Modem) : « J’ai redit à la ministre (qu’il a rencontré à Bruxelles mercredi soir) ma conviction : devant le peu de valeur des engagements pris par cette entreprise, il faut tourner rapidement la page General Electric si l’on veut conserver nos emplois et nos savoir-faire. Je suis personnellement favorable à la reprise de la division Nucléaire par un opérateur proche de l’État et à la reprise de l’activité gaz par un autre opérateur privé. J’ai déjà échangé en ce sens à Bruxelles avec d’autres grands opérateurs de l’énergie, dont Mitsubishi. », explique Christophe Grudler. « Avec nos ministres et avec le Gouvernement, je continue à suivre très attentivement et à agir sur ce dossier, si vital pour nos salariés et nos savoir-faire industriels, conclut Christophe Grudler qui appelle une nouvelle fois à l’union sacrée « car ce n’est pas les uns contre les autres, mais ensemble – Europe, État, collectivités locales – que nous trouverons la solution industrielle qui préservera et développera nos emplois. »

La France insoumise : 

Nous avons appris avec colère et tristesse la volonté de General Electric de supprimer de nouveaux des emplois en France, dans la filière énergies renouvelables.
A Belfort, ce serait le service et les 89 emplois de la filière hydroélectricité, avec la fabrication d’alternateurs, qui serait ainsi supprimés – avec licenciements à la clé.

Ces annonces prennent place dans un contexte national et international qui les rend particulièrement ignominieuses. Que ce soit parce que le réchauffement climatique, de plus en plus visible, nous impose de développer les énergies renouvelables massivement et sur l’ensemble des territoires, ou parce que le Covid-19 a entraîné partout des difficultés économiques pour les économies nationales certes, mais aussi dans la vie des plus précaires et des salarié·es/ouvrièr·es. Sans oublier le fait que la crise sanitaire a mis un peu plus en exergue la nécessaire relocalisation industrielle et de reconquête de notre souveraineté.

Refaire toute l’histoire de ce désastre industriel et de cette trahison politique qu’est l’abandon d’Alstom serait trop long ici. Rappelons tout de même que :
 
 – La vente d’Alstom à General Electric s’est faite en 2014 sous l’autorité d’Emmanuel Macron alors ministre de l’économie de François Hollande dans des conditions douteuses.
 
– Alors que General Electric s’était engagé lors de cette vente à créer 1000 emplois en France, il a dans les faits, engagé des plans de licenciements.

– Suite aux mobilisations massives de 2019, auxquelles avaient participé Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise, des accords permettant de réduire la casse sociale, mais sans l’empêcher complètement, avaient vu le jour. Accords que General Electric ne respecte même pas.

– Cerise sur le gâteau, l’entreprise se débrouille pour se soustraire à la solidarité nationale, en ne payant pas ses impôts en France, et déclare ses profits en Suisse et ses déficits en France. Ainsi, les habitant·es du Grand Belfort verront leurs impôts fonciers augmenter tandis que General Electric se verra attribuer un retour fiscal de 400 000 euros.

Pendant ce temps, le gouvernement d’E. Macron nous inonde de ces éternels discours grandiloquents sur un plan de relance qui n’est ni un plan, ni une relance, parle de planification sans s’en donner les moyens ; la ministre Barbara Pompili nous expliquant que tout cela suivra un « fil vert ».

Dans le cadre de ce plan de relance, justement, la présidente de région Marie-Guite Dufay a fait le 1er septembre des propositions au Président pour développer la filière énergétique hydrogène vert dans la région en citant General Electric – Alstom. Aujourd’hui c’est la filière hydroélectricité qui est démantelée : sinistre réponse à quelques jours près…

La pertinence écologique et économique de développer la filière hydrogène en Bourgogne-Franche-Comté, et en France, le maintien du savoir-faire de Général Electric Belfort pour préparer la bifurcation écologique, la lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscale, l’indépendance énergétique…
Tous ces dossiers nécessitent un Etat planificateur et protecteur de ses intérêts stratégiques à long terme. Or, le capitalisme prédateur des General Electric et consorts ne rencontre de la part du Président aucune opposition si ce n’est quelques molles leçons de morale.
 
Nous adjurons une nouvelle fois le gouvernement, les parlementaires, de tout faire pour sauvegarder les emplois et les filières industrielles nécessaires à la bifurcation écologique. La nationalisation de Général Electric, y compris temporaire, l’implication des ouvrièr·es dans la gestion de leur outil de travail doivent être à l’ordre du jour.
 
Pour que la planification annoncée ne soit pas qu’une énième coquille vide, il est temps de prendre des mesures fortes.

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