La préfète du Territoire de Belfort salue le sens du dialogue des forces de l’ordre et espère désormais une levée des barrages.
Le dialogue semble avoir été le mot d’ordre préfectoral dans le Territoire de Belfort. Lors d’un point presse ce mardi matin, 11 décembre, la préfète du Territoire de Belfort a salué le sens du dialogue de la gendarmerie et de la police. « Il n’y a eu aucun débordement », relève-t-elle. Y compris lorsque les forces de l’ordre sont intervenues pour faire évacuer le péage de l’autoroute à Fontaine.
Pour autant, Sophie Elizéon souligne que certaines des autorisations de manifestation arrivent à échéance. Et que si les manifestations ont été autorisées, les « constructions » sur les ronds-points ne l’ont pas été : la préfète relève que ces constructions gênent la visibilité des automobilistes, peuvent présenter des risques en cas de vents violents comme le week-end dernier et même que les pompiers ont été appelés en raison d’un départ de feu.
La préfète indique que de nouvelles demandes de manifestation feront l’objet d’un récépissé. En revanche, pour les manifestations qui n’avaient pas été autorisées, les identités ont été relevées et transmises au parquet « pour que le droit soit dit ».
La préfète a reçu, le 1er décembre, une délégation de Gilets jaunes. Elle leur a alors proposé d’engager un travail de construction de leurs revendications en leur demandant d’identifier de trois à cinq de leurs revendications de façon à éviter« un inventaire à la Prévert » qui serait noyé dans le flot des demandes remontant à Paris. Et ensuite de les argumenter et d’envisager quelles seraient les modalités de leur application.
Elles estime que certaines des demandes trouvent d’ores et déjà des réponses dans les annonces du président de la République, lundi soir, et espère donc que les points de blocages seront levés rapidement.
Elle devait rencontrer ce mardi soir une nouvelle fois les Gilets jaunes et comptait bien, mardi matin, leur faire passer ce message. Tout en poursuivant le dialogue par la suite.