« Si on ne réouvre pas rapidement les concessions, nous devons nous préparer à faire face au risque d’une mise à l’arrêt de l’appareil industriel et d’un nouvel effondrement du marché », a alerté dans un communiqué Luc Chatel, le président de la Plateforme automobile (PFA), qui représente les entreprises du secteur. Certaines usines pourraient fermer dès la fin 2020, a prévenu Luc Chatel, sans plus de précisions. « Après le choc du printemps et la prévision, avant même le re-confinement, d’un marché en chute de 25% sur l’ensemble de l’année 2020, les choix qui seront faits pèseront lourd sur le tissu industriel et l’emploi au cœur de nos territoires », a poursuivi le président de la PFA.
Le ministère délégué à l’Industrie a indiqué que l’ouverture des concessions allait être « instruite », mais qu’elle « dépend de décisions beaucoup plus globales sur la situation sanitaire ». Le gouvernement a également annoncé un premier investissement du fonds « Avenir Automobile 2 », doté de 525 millions d’euros par Bpifrance, Renault et PSA. Bpifrance est entrée pour un montant de 8 millions d’euros au capital de Coretec, une entreprise qui intègre des lignes de production robotisées, avec 360 salariés dans l’Ille-et-Vilaine, le Calvados et en Europe de l’Est.