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Les volleyeuses de Belfort à une marche du niveau semi-professionnel 

L'équipe de Volley-ball féminine de Belfort pas loin du niveau semi-professionnel

Dans le gymnase George Thurnerr, à Belfort, les ballons retentissent. L’équipe féminine de Volley-Ball vient de reprendre les entraînements pour une passe décisive : le niveau semi-professionnel. 

Dans le gymnase George Thurnerr, à Belfort, les ballons retentissent. L’équipe féminine de Volley-Ball vient de reprendre les entraînements pour une passe décisive : le niveau semi-professionnel. Reportage au coeur d’un entraînement intensif.

19h45. Elles sont pile à l’heure. Le président du club, Stéphane Marazzi, a des étoiles dans les yeux pour cette reprise tant attendue, mardi 16 août, après quelques mois de repos. L’entraîneur du club, David Razafindrazaka, ne perd pas une minute pour lancer l’entraînement avec les volleyeuses de l’ASM Belfort. Elles seront 11, peut-être 12 dans l’équipe cette année. Elles ont entre 16 et 37 ans. Et ont une lourde mission sur les épaules cette saison : franchir le cap pour passer du niveau D2 au niveau élite, un niveau semi-professionnel. 

Stéphane Marazzi y croit fort. C’est lui qui a rebâti le club il y a 5 ans. Pendant trois ans, les filles étaient au niveau N3. Elles ont stagné, en grande partie à cause du covid.  Puis surprise, malgré une année difficile avec des échecs et des blessures, les filles ont réussi à monter en N2 au mois de juillet. « On s’est raté sur trois des matchs pourtant mais on a tenu jusqu’à bout sans abandonner », narre le coach.  « Nous ne sommes plus qu’à une marche du niveau semi-professionnel », ajoute Stéphane Marazzi. Et le tournoi démarre le 5 octobre pour un championnat jusqu’au 7 mai.  

« Allez, c’est parti ! ». L’entraîneur, David, ne ménage pas les joueuses pour la reprise. « Cette montée en N2 veut dire qu’il y aura plus d’entraînements, de rigueur », détaille-t-il. En effet, les filles s’entraînent 7 fois par semaine, pendant environ 1h45. Exercice, repos. Exercice, repos. Les joueuses enchaînent corde à sauter, entraînement aux passes, aux manchettes. Stéphane Marazzi sourit à la vue des filles, transpirantes. Mais qui gardent le sourire. Il est impressionné par leur performance. « Nous avons de bons atouts pour réussir cette année.»

Une équipe solide

L’équipe était quasi neuve l’an passé, avec un entraîneur qui venait d’arriver. Un an plus tard, un premier cercle solide s’est formé. Et David Razafindrazaka, qui connaît beaucoup de monde, raconte Stéphane, a peaufiné l’équipe pour cette nouvelle saison. « Cette année, nous allons avoir 2 passeuses. C’est une chance.» Stéphane explique que c’est un poste décisif, qui permet à l’équipe d’avoir une stabilité, des appuis solides. L’entraîneur a aussi recruté deux jeunes polynésiennes, déjà sollicitées pour une grande compétition de volley dans le Pacifique et très prometteuses.

Pour le moment, les volleyeuses ne sont pas rémunérées. Pour ça, il faut attendre le niveau semi-professionnel. Stéphane Marazzi se réjouit que de talentueuses joueuses se déplacent quand même : certaines d’Amérique Latine, d’Uruguay, de Polynésie.

« Les filles sont dans la passion à fond. Ce que l’on vend : c’est un projet, que l’on travaille beaucoup et qu’on porte tous ensemble », raconte le président du club. 



« Ce que l’on vend, c’est un projet»
Stéphane Marazzi
Président du club

« Attention à vos manchettes ! », entend-on alors que les ballons de Volley retentissent sur le sol. L’entraîneur est rigoureux. Soucieux. « Nous allons devoir travailler dur sur les questions de réception », leur précise-t-il. Mais la complicité se ressent avec les joueuses. Taquineries, encouragements et sourires semblent être les mots d’ordre pendant cette heure et demie d’entraînement auquel nous assistons. Et hors de question de les blesser ou d’aller trop vite en besogne : « Pendant une semaine, elles vont faire des exercices où elles courront sur le sol dur sans sauter pour ré-habituer leurs chevilles.»

 Les filles montrent une résistance d’acier. Pour cette reprise, chacune donne tout. A chaque exercice, c’est la précision qui l’emporte, avec les conseils de l’entraîneur. Et malgré la fatigue, après plus d’une heure à s’entraîner, la rigueur est toujours présente dans leurs gestes. Elles sont déterminées. Il y a un an, Stéphane Marazzi envisageait de s’arrêter au niveau semi-professionnel car l’étape d’après nécessite une autre équipe, une autre organisation. Lorsqu’on lui repose la question cette année, il n’est plus aussi catégorique. « Nous avons beaucoup de soutien de personnes qui veulent nous voir réussir », confie-t-il. Et voir cette équipe se donner à fond alors qu’il y a un an, rien n’était fait, donne de l’espoir. Permet de nouveaux rêves. Pour cela, il faudra d’abord passer le niveau élite, qui se jouera cette saison. « C’est reparti ! », crie le coach. 

Après deux minutes d’arrêt, les filles reprennent. 21h30 : plus que quinze minutes, et elles pourront se remettre de leur premier entraînement de la saison. Peut-être avec quelques courbatures.

L’équipe de France à Belfort pour deux matchs

Du 9 au 18 septembre se tiendra le Tournoi de France de volley. Six des 20 meilleures équipes mondiales du volley féminin seront présentes. Parmi elles : Canada, Belgique, Japon, Colombie et l’Argentine. Les Françaises disputeront deux matchs les 9 et 11 septembre contre la Colombie et la Belgique, au Phare. La billetterie a ouvert ce mercredi 17 août. 

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